La fin de l'année scolaire marque un moment crucial pour les étudiants en 2e année de Bachelor Réalisateur Monteur. Les oraux de fin d'année ont récemment eu lieu, mettant en lumière leur dernier projet majeur : la présentation de leurs documentaires. Ces réalisations captivantes font partie des six projets incontournables de leur formation.
Pour obtenir leur diplôme, nos étudiants ont dû élaborer et réaliser un documentaire de 26 minutes, exprimant leur créativité en tant qu'auteur et réalisateur. Ils ont assumé la responsabilité de chaque étape de production, respectant les délais fixés par l'école.
Cela impliquait :
- L'écriture d'un documentaire captivant, développant un concept solide et un sujet qui les passionne, reflétant leur vision artistique.
- La constitution d'un dossier de production complet et professionnel, incluant les détails tels que le budget, le planning de production et les autorisations nécessaires.
- L'organisation logistique du tournage, la réalisation des prises de vue, le montage et la gestion de la post-production, y compris les aspects sonores, musicaux et visuels.
Les étudiants ont eu le privilège de présenter leurs documentaires à un jury composé de professionnels de l'industrie cinématographique. Cette expérience unique leur a permis de défendre leurs choix artistiques, de partager leurs expériences et de recevoir des retours constructifs.
Faites la connaissance de notre jury
Cécile Coolen, réalisatrice renommée, dont les documentaires ont été récompensés dans les plus grands festivals et diffusés sur ARTE. Son expertise en montage et son talent de storytelling ont marqué l'histoire du cinéma.
Marion Angelosanto, auteure et réalisatrice documentaire, qui a su captiver les spectateurs avec ses récits d'affaires criminelles et ses documentaires primés.
Ioanna Brisswalter, chargée de production/post-production, dont les compétences variées et son expérience internationale dans le domaine du cinéma lui confèrent une perspective unique et précieuse.
Témoignage d’un de nos étudiants
Quel est le sujet de ton documentaire ?
Les beatmakers et leur place dans le rap francophone.
Pourquoi as-tu choisi ce sujet ?
Je suis un grand fan de rap depuis des années, et plus ça avance plus je remarque que même s’il y a des améliorations on ne parle pas assez des beatmakers alors que le rap est devenu la musique nº1 en France. J’avais envie de montrer tout le travail qu’ils fournissent, dans l’ombre, et les problèmes de cette profession qui mériterait qu’on parle beaucoup plus d’elle.
Qu’est-ce que le tournage de ce documentaire t’a apporté ? Au niveau compétences, professionnel…
Les tournages de ce documentaire étaient principalement dans des petits studios, seul à 2 caméras avec plusieurs personnes autour, c’était intense à gérer pour tout avoir et pas que quand je me déplace je sois dans le cadre de la caméra fixe, j’appréhendais pas mal mais ça s’est bien déroulé et ça m’a appris pas mal de choses niveau technique. Au niveau des interviews j’ai aussi beaucoup appris pour mettre les gens à l’aise et avoir une discussion fluide.
Résumé du documentaire :
[BEAT]MAKE est un documentaire qui se concentre sur le travail des beatmakers dans le rap francophone. Leur processus de création, leurs collaborations, et le manque de crédit sur leur travail qui persiste encore, malgré la percée du rap français ces dernières années.
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