Sound Designer, Montpellier
En quelle année étais-tu étudiant à Acfa Montpellier ?
J'ai été étudiant à Acfa Montpellier Montpellier de 2017 à 2019.
Quelle formation as-tu suivie et pourquoi l'as-tu choisie ?
J'ai suivi la formation en Sound Design à Acfa Multimédia Montpellier, d'une durée de 2 ans. La première année était axée sur le Sound Design général, tandis que la deuxième année était spécialisée en valorisation muséale, patrimoniale et territoriale. J'ai choisi cette formation car je recherchais quelque chose de concret. Initialement, j'avais commencé une licence en musicologie, mais j'ai trouvé qu'il manquait de concret à l'université. À Acfa Multimédia, j'ai trouvé une formation plus axée sur la pratique et les projets, ce que je recherchais.
Y a-t-il des projets ou des collaborations particulièrement mémorables sur lesquels tu as travaillé pendant tes études ?
J'ai particulièrement apprécié les projets de fin d'année, notamment celui où nous avions carte blanche pour créer une vidéo de 5 minutes, incluant la musique et le design sonore. C'était un projet stressant mais enrichissant que j'ai beaucoup apprécié.
Qu'as-tu fait après avoir terminé ton cursus à l'école ?
Après avoir terminé mes études à Acfa Multimédia, j'ai poursuivi en tant qu'étudiant entrepreneur. Avec des amis de ma promo, nous avons créé une association appelée "Collectif Le Boucan", un collectif artistique de designers sonores. En parallèle, je suis devenu designer sonore freelance, me spécialisant dans le tourisme, le patrimoine et les expériences immersives.Mes clients sont des offices de tourisme, des musées, des scénographes...
Peux-tu nous parler de ton expérience lors du concours de mixage fou ? Comment cela s'est-il passé pour toi ?
Le principe de cet appel à projet est de composer uniquement à partir d’une banque sonore ; en revanche, les participants ont carte blanche dans tout le processus de création. Cette année, la banque sonore était composée uniquement de voix parlées de toute l'Europe. J’ai choisi de détourner les audios proposés en me focalisant sur des plosives, bruits de bouche, respirations et imperfections, afin d’élargir le spectre sonore. Mais aussi de donner un aspect chanté à la voix et de réaliser des illusions sonores en simulant du bruitage (bruit de pas, porte, etc…). J’ai pris beaucoup de plaisir à écouter toutes les pièces sonores spatialisées des autres participants ainsi que les lauréats de l’ISAC 2024 dans l’espace de projection de l’Ircam.
Quels conseils donnerais-tu aux futurs étudiants intéressés par la même formation que toi ?
Mon conseil serait de ne pas attendre pour créer. S'ils ont envie de réaliser des projets, qu'ils ne comptent pas seulement sur les cours mais qu'ils se lancent eux-mêmes. Créer des installations sonores, faire du montage son, s'entraîner, ne pas hésiter à mettre en pratique leurs idées. C'est toujours un avantage sur le marché du travail d'avoir déjà réalisé des projets concrets. En bref, réalisez des choses !